"Et quand on ne sait pas, que fait-on ? On prend son courage à deux mains, et son crayon de l'autre !" (la photo du jour, 6/7)
© un ancien prof de chimie
Aujourd'hui, j'ai dormi. Et puis je me suis sustenté, aussi, et j'ai (ent)revu le beau caissier que j'évoquais mardi.
Alors point de chose palpitante à raconter ce soir, non non, pas de brownies-qui-tuent-tout, ni de Porsche essayée (comme chez Arno), rien de tout ceci.
Par contre, j'attends quelque chose.
J'attends avec impatience et depuis deux semaines trois tomes des Chroniques de San Francisco, ma saga littéraire de l'été. Cela fait 10 jours qu'ils ont été expédiés de Suisse pour la Suisse...et ça commence à faire long. Tu n'as pas encore eu l'occasion de découvrir ô combien j'apprécie la Poste, avec son service bon marché, rapide et chaleureux, mais je t'avoue qu'entre le facteur et moi, ce n'est pas une grande histoire d'amour (en plus, il a un physique disgracieux, ce qui n'arrange rien).
Enfin, pour parler un peu de ces livres écrits par Armistead Maupin, Les Chroniques de San Francisco, à mon sens, fonctionnent exactement comme une (bonne) série télé. Il y a initialement 6 livres (dont le dernier est sorti en 1989), mais je viens de découvrir qu'un 7ème tome a paru en juin 2007. On peut dire que chaque livre correspond à une saison. Une situation intiale chaque fois différente (parfois, 3 ans, dans l'histoire, séparent la fin d'un livre et le début du suivant), une situation finale chaque fois surprenante.
Pour faire simple, voici le synopsis du premier livre (tiré de Wikipédia) :
"Mary Ann débarque à San Francisco pour fuir la vie ennuyeuse de sa ville natale. Elle emménage chez Anna
Madrigal, qui tient un petit immeuble sur Barbary Lane et cultive de la marijuana.
Elle y fait la connaissance de colocataires : Michael « Mouse » jeune
homosexuel, Brian Hawkins le séducteur, et Mona, jeune femme assez
mystérieuse mais très amie avec madame Madrigal.
Mary Ann trouve un travail de secrétaire dans la société de
publicité de monsieur Halcyon, dont la famille est aussi spéciale que
les colocataires de Barbary Lane : Mme Halcyon vit une vie de société
bourgeoise, sa fille couche avec le livreur asiatique car son mari la
délaisse, mais elle ne sait pas que c'est pour son gynécologue."
Cela peut paraître bien superficiel, et il faut avouer que ça l'est - même si de nombreux thèmes sont abordés - mais en tout cas, je dévore ces bouquins. Ca fait vraiment du bien, de lire pour le plaisir et avec légèreté. Un moyen de se détendre bien plus agréable que le petit écran.
Une série TV a d'ailleurs été tirée de ces livres, mais n'a semble-t-il pas fonctionné. Je ne la regarderai pas, en tout cas.
Voilà, ceci pour dire qu'ayant déjà lu les 3 premiers tomes, et attendant les 3 suivants, si ces derniers n'arrivent pas rapidement, je risque de foutre le feu au bureau de Poste. Rien que ça.
J'avoue aussi que l'intérêt est d'autant plus grand que l'auteur - lui même gay (et marié) - aborde très souvent le sujet de l'homosexualité. Dans le 3ème tome d'ailleurs, on suit très souvent Michael dans ses péripéties (sauna, maison de star, partouze). Et c'est agréable, parce qu'en plus, Mickey est vraiment drôle.
Enfin, parce que je commence à te connaître (voyeur pervers obsédé attentif à autrui), look at me when I'm drunk waiting for books :
Si ça, c'est pas de l'amour pour son lecteur !